Il faut que tu respires....

  • Isabelle Foret (Dana)

On n’a jamais connu ça, ni moi, ni mes parents ; quant à mes enfants, ils sortent de l’enfance avec fracas dans ce siècle où l’humain a tout cassé.

Ce virus invisible, semant la mort au moment même où les arbres sèment leur pollen, provoque en moi une peur qui m’asphyxie, quelle ironie du sort !

Le printemps est associé au renouveau et c’est le contraire qui se produit.

Pourtant, si je me mets à la place de ce qui n’est pas humain, il s’agit bien d’un grand printemps lumineux.

La terre respire, les océans aussi, et les rivières, jusqu’à ce jour opaques, deviennent transparentes et se remplissent de poissons. On entend les oiseaux chanter le matin et les animaux sauvages sont plus que jamais épargnés.

Je dois reconnaître que c’est une sacrée leçon !

Est-ce que l’Homme comprendra la mise en garde ? Pourra-t-il et même voudra-t-il changer sa façon de vivre ? Ne plus baser son bonheur sur l’avoir, l’exploitation des ressources jusqu’à rendre la terre exsangue ?

Je n’en ai aucune idée!

Et comme devant chaque malheur, les gens cherchent un responsable : les théories du complot apparaissent, alimentées par notre haine des « autres », ceux qui sont différents, que ce soit par la couleur de leur peau, l’endroit où ils vivent sur la terre ou l’état de leur portefeuille. On a toujours fait ça, ne pas reconnaître nos erreurs et rejeter la faute sur les autres !

Sans compter les irresponsables qui continuent de croire que ça ne leur arrivera jamais et envahissent les parcs à plusieurs, quand ils n’organisent pas des fêtes clandestines sans penser un seul instant qu'ils risquent de contaminer toute leur famille…

C’est ça aussi l’humain, hélas.

Mais la peur est un formidable moteur de changement, l’instinct de survie aussi car ici, même les grands de ce monde ne sont pas épargnés. Rien n’arrête un ennemi invisible.

C’est le moment de sortir son vélo, seul, d’aller dans son jardin ou sur son bacon, de respirer l’air qui n’est plus vicié et de transformer ces changements qui nous minent en habitudes saines.

C’est une question de survie pour l’humanité !

Respecter ce qui nous entoure, cesser de penser à l’argent comme une priorité absolue et faire passer le bien commun avant le sien !

Économiser les ressources de la terre, respecter sa faune et sa flore…il faudra y venir ou nous disparaîtrons.

En attendant ma maison a l’odeur de la piscine, mais je ne bouge pas, c’est aussi ça préserver l’humanité, ne pas risquer la vie des gens qui ne nous sont rien.

Nous avons la chance incroyable de vivre à l’ère du numérique, alors gardons le contact.

Bon courage à tous et soyez prudents !

Isabelle D. Foret

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